Les versements volontaires effectués dans l’année sur le PER sont déductibles du revenu imposable dans une certaine limite. Les sommes versées peuvent être déduites à hauteur de 10% du revenu imposable avec pour 2022, un plafond minimal de 4 114 €et un maximal de 32 909 €.
Si le souscripteur du PER est un travailleur non salarié (artisan, commerçant, entrepreneur, profession libérale), une déduction supplémentaire peut s’appliquer. Elle est plafonnée à 76 101 €.
Dans les deux cas, c’est la formule de calcul la plus avantageuse qui s’applique. Plus le souscripteur est imposé et plus la déduction des versements volontaires est, en toute logique, intéressante. C’est particulièrement vrai pour les contribuables des deux dernières tranches marginales d’imposition (TMI) à 41% et 45%.
À noter : le plafond d’épargne retraite du PER n’est pas comptabilisé dans les niches fiscales plafonnées à 10 000 euros par an. La déduction des versements volontaires peut ainsi s’ajouter à l’avantage fiscal octroyé pour l’emploi d’un salarié à domicile ou pour l’investissement dans un dispositif d’immobilier locatif partiellement défiscalisé, du type Pinel.
Le souscripteur d’un PER a la possibilité, au moment de la souscription ou lorsqu’il effectue un versement volontaire, de ne pas bénéficier de la déduction fiscale. En contrepartie, son imposition sur le déblocage anticipé pour l’achat de la résidence principale (voir plus loin) ainsi que celle sur la sortie en capital et en rentes sont moindres (idem). Cette option est surtout intéressante pour les épargnants non imposables.