Près de soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie et cinq jours avant la journée nationale qui leur est dédiée, Emmanuel Macron a présidé ce lundi, dans la salle des fêtes de l'Elysée, une cérémonie d’hommage consacrée à la mémoire des harkis.
Au cours de cette réception, où une forte émotion fut palpable, le Président de la République a fait savoir qu’il souhaitait « franchir un nouveau pas » dans la « reconnaissance » de la responsabilité de l’État dans les souffrances de ceux qui ont combattu aux côtés de l’armée française. Pendant son discours, le chef de l’État a expliqué que « l’honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale », tout en appelant à « panser les plaies » qui doivent être « fermées par des paroles de vérité, des gestes de mémoire et des actes de justice ».
Quelque 300 personnes étaient conviées à cet événement, dont parmi elles la Secrétaire générale de la Carac, Madame Niad Christ, et le Directeur général de la Carac, Monsieur Jean-Jacques Berthelé, qui a pu échanger avec le Président de la République et notamment aborder l’activité de la Carac, profondément ancrée dans le monde combattant.
Au cours de cette réception, où une forte émotion fut palpable, le Président de la République a fait savoir qu’il souhaitait « franchir un nouveau pas » dans la « reconnaissance » de la responsabilité de l’État dans les souffrances de ceux qui ont combattu aux côtés de l’armée française. Pendant son discours, le chef de l’État a expliqué que « l’honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale », tout en appelant à « panser les plaies » qui doivent être « fermées par des paroles de vérité, des gestes de mémoire et des actes de justice ».
Quelque 300 personnes étaient conviées à cet événement, dont parmi elles la Secrétaire générale de la Carac, Madame Niad Christ, et le Directeur général de la Carac, Monsieur Jean-Jacques Berthelé, qui a pu échanger avec le Président de la République et notamment aborder l’activité de la Carac, profondément ancrée dans le monde combattant.
Les harkis sont ces anciens combattants - jusqu'à 200 000 hommes - recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant le conflit qui opposa de 1954 à 1962 des nationalistes algériens à la France. Les harkis et leurs descendants formeraient aujourd'hui une communauté d’environ 400 000 personnes de personnes en France. En septembre 2018, la secrétaire d’État aux Armées Geneviève Darrieussecq avait présenté un « plan Harkis » comprenant le déblocage de 40 millions d’euros sur quatre ans pour revaloriser les pensions des anciens combattants et venir en aide à ceux de leurs enfants qui vivent dans la précarité.
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