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Grand âge : comment anticiper cette nouvelle étape dans la vie ?

Publié le 23 juin 2022
Grand âge : comment anticiper cette nouvelle étape dans la vie ?
L'actualité récente a remis sur le devant de la scène la prise en charge de nos aînés en perte d’autonomie ou dépendants. L’occasion d’aborder une question cruciale : comment bien préparer cette étape de la vie ? Où en est-on aujourd’hui en France ? Quelles sont les solutions à disposition ? Décryptage.

Grand âge : le point sur la situation en France

« Aujourd’hui, la France compte 1,5 million de personnes de 85 ans et plus », indique le ministère des Solidarités et de la Santé. En 2050, elles seront 4,8 millions, dont la moitié en perte d’autonomie. Actuellement, 1,2 million de personnes bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), dont 60 % à domicile et 40 % en établissement. Le 1er janvier 2021, la cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée à l’autonomie est entrée en vigueur, pour optimiser la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes en situation de handicap. Une chose est sûre : que ce soit pour l’État ou pour les personnes concernées, elle a un coût. Alors, comment préparer au mieux cette étape dans la vie ?

Le point de vue des Français

Fin 2021, l’étude réalisée par OpinionWay auprès des Français révèle que pour 88 % des personnes interrogées, « le vieillissement de la population est l’un des défis majeurs de la société actuelle ». L’enquête pointe également une crainte liée « au financement de l’hébergement des personnes âgées dépendantes », dont le reste à charge s’élève en moyenne à 2 200 euros par mois pour une place en Ehpad, alors que le montant moyen des retraites avoisine les 1 400 euros net par mois selon la Drees. Il en va de même pour le maintien à domicile, qui, selon le baromètre réalisé en 2020 pour retraite.com, reviendrait en moyenne à un peu plus de 1 000 euros par mois, entre les aides à domicile et les équipements nécessaires. La question du financement est donc centrale pour les Français. Fort heureusement, il existe différents types de placements pour anticiper ce nouveau cap !

Quelles sont les solutions d’épargne les plus adaptées ?

L’objectif est de réussir à dégager des revenus complémentaires suffisants pour couvrir les dépenses supplémentaires liées à la dépendance. Capital ou rente, la question de la sortie des fonds est donc cruciale.

  • Dans le cadre d’un plan épargne en actions, la sortie en rente viagère (qui est exonérée d’impôt sur le revenu après huit ans de détention) est la solution la plus appropriée et permet d’obtenir un revenu régulier.
  • À l’inverse, pour une assurance-vie, la sortie en capital peut se révéler plus avantageuse (la rente viagère étant soumise à l’impôt sur le revenu). Pour plus d'informations, rapprochez-vous de votre conseiller.
  • Si vous avez investi dans l’immobilier, vous pouvez également opter pour le viager afin d’obtenir une rente mensuelle, tout en restant dans les lieux si vous le souhaitez. De la même manière, le prêt viager hypothécaire vous permet de bénéficier d’un montant allant jusqu’à 75 % de la valeur du logement, en une seule fois ou sous forme de revenus mensuels.

Connaissez-vous le contrat Carac Épargne Protection ? Cette assurance-vie a été spécialement créée pour protéger les personnes vulnérables : notamment les personnes majeures sous protection et les personnes âgées de plus de 85 ans. Le principe est simple : ce contrat permet de se constituer un capital par des versements libres, programmés ou non, afin de pouvoir préparer sa retraite, anticiper une éventuelle perte d'autonomie et, à terme, transmettre ce capital à des bénéficiaires librement choisis après le décès. Il permet d’accéder à la sécurité grâce à un investissement à 100 % sur le fonds en euros, sans frais sur versement*, ni plafond de versement

* 0,90 % de frais de gestion sur le fonds en euros.